
Ce mardi soir, le château de Bouteville s’est mué en théâtre des passions politiques, porté par Maxime d’Aboville et son spectacle La Révolution française. Seul en scène, l’acteur aux deux Molières a envoûté le public avec un texte incandescent, tissé des mots de Hugo, Lamartine, Dumas ou Michelet. Pas de décor, juste la pierre, la lumière dorée du soir, et une voix vibrante pour ressusciter l’Assemblée, les barricades, et les jours d’octobre. Dans ce moment suspendu, la Révolution a pris corps, entre fureur, contradictions et souffle démocratique. Une ovation bien méritée pour ce récit puissant et incarné, salué comme un des temps forts du festival.
