Mémoire(s) de l’Olympia

THÉÂTRE MUSICAL SEUL-EN-SCÈNE COMPOSÉ D’ANECDOTES, DE CHANSONS ET DE MEDLEYS.

Nous sommes le jeudi 13 novembre 1997, 28 Boulevard des Capucines, Paris IX°. Ce soir, on inaugure le «nouvel Olympia» après 7 mois de travaux de démolition et une reconstruction à l’identique.

Cependant, la servante a disparu. Cette lumière sur pied, présente dans chaque théâtre, qui reste allumée et veille sur la salle lorsqu’elle est désertée.
Beaucoup de symboles sont attachés à cet objet. Notamment, chasser les mauvais esprits ou encore, conserver la mémoire et l’âme des lieux. Depuis son atelier dans le sous-sol, Stanislas, l’agent de maintenance depuis 1954, témoin de l’ombre, entreprend d’en fabriquer une nouvelle, car pour lui, il est hors de question que la salle reste dans le noir. Tout en confectionnant l’objet symbolique, il lui transmet l’histoire de l’Olympia en revivant

les grandes heures de ce lieu mythique au travers d’anecdotes, de chansons et de medleys. Ainsi chargée de la mémoire du passé, après le spectacle, quand la salle sera vide, la servante pourra remplir sereinement sa mission.

NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR

Voilà maintenant 7 ans que je porte ce projet de théâtre musical, consacré
à l’histoire de l’Olympia, ce Music-Hall parisien de légende.

Le point de départ et l’inspiration de ce spectacle ont été mon envie de mettre en lumière le travail de Jean-Michel Boris, avec qui j’ai eu l’honneur de partager un lien d’amitié privilégié. Je me suis alors énormément documenté autour des histoires qui ont peuplé l’Olympia. Suite à ce travail d’investigations et d’échanges avec l’ancien directeur artistique, ainsi qu’avec Patrick Ullmann, qui fut durant près de 30 ans le photographe officiel, le projet voit le jour sur papier.

Aujourd’hui, grâce au travail de mise en scène de Laurent Malot, le personnage de Stanislas, que j’ai le plaisir d’interpréter, livre un véritable spectacle mêlant anecdotes et chansons qui ont forgé le mythe de l’Olympia.

En 1954, Bruno Coquatrix reprenait la direction de l’Olympia, qui était devenu un cinéma après la crise de 29, et lui rendait sa fonction initiale de Music-Hall.

À ses côtés, son neveu, Jean-Michel Boris. Tous deux amoureux et passionnés des artistes. Leur vision et leur détermination ont permis à l’Olympia de marquer d’une empreinte indélébile la grande histoire de la chanson française et d’être pour le monde entier, encore aujourd’hui, bien plus qu’une salle de spectacle : un mythe.

Les Détails De L'Événement
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