
Violetta est cette courtisane vivant ses amours sans attache, qui rencontre soudain celui qui l’aime sincèrement : Alfredo.
Face au sentiment qui la submerge, elle oscille entre deux voies possibles : l’amour ou la liberté de « folâtrer de joies en joies ».
Sans changer une note de l’opéra, cette mise en scène fond en une seule femme deux héroïnes emblématiques : La Traviata et Carmen.
Courtisane ou bohémienne : elles ont en commun de se situer en marge de la « bonne société ». Ce sont deux personnages en quête de liberté, deux femmes fortes qui vivent leurs amours librement, mais qui vont cette fois-ci réellement tomber amoureuses.
En reprenant les codes caractéristiques de l’univers de Carmen (univers gitan, robe rouge…), la mise en scène transpose cette célèbre héroïne dans l’histoire de La Traviata.
Ainsi Carmen, en choisissant l’amour, devient La Traviata.
Nous proposons ainsi un « what if ? », une fin alternative à l’histoire de Carmen : que se serait-il passé si Carmen avait joué le jeu de l’amour ? Probablement l’histoire de La Traviata !
Ce spectacle, c’est l’histoire d’amours qui dépassent les préjugés et l’orgueil, une histoire où la pulsion de vie lutte avec l’ombre de la mort. Il porte une réflexion universelle qui nous interroge sur la puissance de nos choix, la quête de liberté.
(Distribution)
Lucie Emeraude Violetta , Etienne de Benazé/Grégoire Mour Alfredo , Antoine Foulon/Timothée Varon Germont , Gaëlle Mallada Flora/Annina , Sophie de Guerry Annina/Flora, Corentin Bournon Baron/Docteur, Sophie de Guerry Annina/Flora
Corentin Bournon Baron/Docteur, Thomas Lefrançois Gaston, Maud Noharet/Clémence Camus Danse, Sébastien Salardenne Théodon Danse, Antoine Lafon Acrobate, Jeanne Vallée piano, Karen Jeauffreau violon, Florence Hennequin violoncelle, Sophie de Guerry mise en sène, Clémence Camus Chorégraphie, Jean-Baptiste Cougoul arrangement, César Dabonneville, Sébastien Guiserix, Didier Guiserix, Madeleine Paux équipe technique Madeleine Paux assistante de production
(Partenaires)
Angélique de Bellefon Direction de choeur (Paris), Ecole de Danse Les Baladines (Asnières), Classe de danse du Conservatoire d’Amiens, Choeur du Conservatoire d’Amiens, Thibaut Benoit Direction de choeur (Amiens)
(Ecoles partenaires)
CFA Anafe, Paris 19e décors et costumes , ESMOD, Paris costumes
Tarif normal : 14,50€
Tarif bienfaiteur : 25€ = FILE PRIORITAIRE, PLACE RÉSERVÉE, ACCOMPAGNEMENT À LA PLACE
Note d’intention
L’opéra La Traviata, c’est à la fois un immense bouleversement et une grande fête !
On dit que Verdi adorait les histoires extraordinaires qui arrivaient aux gens simples.
Si Violetta est sans nul doute l’héroïne emblématique de l’histoire de l’opéra, c’est parce qu’elle touche profondément, son histoire d’une grande modernité la rend proche et humaine. Et c’est surtout parce que la musique est un sommet d’émotion pure, qui nous tient en haleine, sans une minute de trop, que l’on soit initié ou non à l’art lyrique.
L’œuvre est inspirée d’une histoire vraie, celle de la courtisane Marie, ou Alphonsine Plessis, morte à vingt-trois ans, prostituée grand style, étoile filante que les hommes auront tant aimée que méprisée, connue d’Alexandre Dumas fils qui lui écrivit La Dame aux Camélias. Seule sa mort parviendra à laver ses fautes et à abattre toute barrière sociale, pour la faire enfin admettre parmi ceux qui l’avaient exclue. Il n’est pas étonnant que Verdi se soit intéressé à ces questions de morale, et ait voulu en faire un opéra, lui qui fréquentait à cette époque une chanteuse que les bons milieux mesquins ne voulaient reconnaître comme son épouse. En 1853, La Traviata choque donc en racontant donc les amours sublimes et tragiques d’Alfredo et Violetta, séparés par le père du jeune homme pour préserver la réputation de sa famille, sacrifice auquel Violetta consent par amour jusqu’à en mourir.
Dans cette mise en scène, nous avons voulu accentuer les transformations du cœur chez les personnages : Violetta, Alfredo, le père. L’amour vrai et profond du couple révèle Violetta à elle-même : elle n’est pas l’aride personne qu’elle croyait être devenue, son âme d’enfant bat toujours et ce cœur à nouveau brûlant transformera les autres à son tour : le père Germont puis Alfredo.
Pour cela nous avons d’abord joué sur le contraste entre le monde de superficie et de fête qu’elle côtoyait, avec un univers visuel bohémien excessif et flamboyant, et sa nouvelle vie dépouillée et faite de joies simples et sincères, lueur que même la mort ne parviendra pas à éteindre.
Nous avons voulu réunir jeunes et amateurs passionnés aux côtés d’artistes professionnels : chanteurs, mais aussi danseurs. Nous avons voulu que la danse (contemporaine et néo-classique) soit présente tout au long du spectacle, chant, danse et théâtre se confondant sans frontière, entre le réaliste et le poétique.
Ce spectacle, c’est l’histoire d’amours qui dépassent les préjugés et l’orgueil, où la pulsion de vie lutte avec l’ombre de la mort. Il porte une réflexion universelle qui nous interroge sur la puissance de nos choix, le sens de la liberté, et la lueur qui peut briller au cœur de toute nuit.
Sophie de Guerry, metteuse en scène




