PAR JACQUES LANGLOIS
Depuis 1929, Hergé s’est vu reprocher d’être un anticommuniste primaire, un colonialiste, un raciste, voire un antisémite. Et, bien sûr, un affreux misogyne…
Mais, étrangement, l’omniprésence de l’alcool dans les aventures de Tintin, particulièrement avec
la place éminente prise par le capitaine Haddock aux côtés du reporter, n’a jamais remis en cause
les vertus morales reconnues à une œuvre qui a dépassé les 260 millions d’albums vendus dans le monde. Merci aux « 3 Coups de Jarnac » d’offrir l’occasion de faire un point souriant sur cet aspect trop négligé de l’une des plus fameuses bandes dessinées et de raconter au passage comment le cognac y a fait
une fugitive apparition.
JACQUES LANGLOIS : Ayant adressé en 1961, à l’âge de 10 ans, des dessins imités de Tintin à Hergé, Jacques Langlois a entretenu avec lui une longue correspondance ponctuée de plusieurs rencontres.
Vice-Président de l’association Les Amis de Hergé, il est devenu au fil du temps un collectionneur et un exégète de l’œuvre du dessinateur belge. Conseiller éditorial et coauteur de nombreux hors-séries consacrés à Hergé, il a publié en 2020 Petit éloge de Tintin (éditions Les Pérégrines). Fin 2023 paraîtra son deuxième livre, Hergé et le carnet oublié.