François Rabelais, portrait d’un homme qui n’a pas souvent dormi tranquille

De

Philippe Sabres & Jean-Pierre Andréani

Mise en scène

Jean-Pierre Andréani

Avec

Philippe Bertin

Rabelais

Michel Laliberté

Mgr de Bellay et Clément

L’an 1546, à Paris : François Rabelais, poursuivi par un Docteur de la Sorbonne, est menacé de périr sur le bûcher s’il ne cesse de publier ses ouvrages blasphématoires. Rabelais refuse et tourne le Docteur en ridicule. Il s’apprête à fuir, quand son ami Clément survient, qui tente de le raisonner, en vain : il veut, par ses écrits, continuer de pourfendre l’hypocrisie et la bêtise. Et c’est la fuite qu’il choisit.

Il se réfugie chez son bienfaiteur, le cardinal Du Bellay, qui lui propose, après une soirée de rires bien arrosée, de l’accompagner en Italie. Refus de Rabelais qui, épuisé, s’endort. Il rêve alors d’une folle sarabande, où tous ses personnages l’entraînent dans un irrésistible tourbillon. Il se réveille chez son ami Clément : six ans ont passé. Rabelais est un homme usé, découragé. Mais, c’est en relisant avec son ami la « Guerre Picrocholine » qu’ils sont pris tous deux d’une joie irrésistible et réinventent, sous nos yeux, les réjouissantes aventures de Gargantua et de Pantagruel.

NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR

Y a-t-il plus universel, plus français,
plus moderne que cet auteur, créateur d’un nouveau vocabulaire et qui a donné naissance, on ne sait trop quand, à ce mot « rabelaisien », reconnu par tous et même par ceux qui n’ont jamais lu une ligne de ses écrits ?

Il est notre identité, notre père, notre contemporain.

Révolutionnaire avant l’heure, il a bousculé en son temps toutes les traditions et
les interdits, et créé des personnages légendaires, drôles et démesurés, naïfs

et batailleurs, prêts à tourner en dérision toutes les règles de bienséance généra- lement admises et édictées par l’empile- ment des siècles.

Mais qui était l’homme ? Constamment traqué pour ses écrits, à la recherche de protecteurs puissants, il ne pouvait avoir dans sa propre vie la fantaisie de ses personnages inventés. Nous dessinons le portrait d’un homme qui n’a pas souvent dormi tranquille, pour mieux défendre la liberté de pensée, si souvent menacée en son temps… et au nôtre.

« Une réussite. » Télérama (lors de la diffusion sur France-Culture)

« Un humour à toute épreuve. » France 3 Île-De-France

« Un hymne à la liberté d’être et de penser. » L’humanité

« Andréani met au goût du jour l’oeuvre du plus grand farceur de la langue française. Avec deux acteurs hypertoniques. » Le figaro

« Un spectacle truculent, joué par un duo de comédiens épatants.» RFI

Les Détails De L'Événement
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