Article du Figaro Magazine : Indochine, mon amour
Il y a du Lucien Bodard mais aussi du Pierre Schoendoerffer dans Le Bar de l’Oriental*. Ceux qui connaissent bien l’œuvre de Jean-Marie Rouart y verront même passer l’ombre du chef de bataillon Michel Forget, oncle de l’académicien, mort au combat dans les falaises de Coc Xa. Non loin de la, à Lang Son, dans un huis clos étouffant, plein de moiteur, celle de l’air et des sentiments, et alors que se profile le désastre de Cao Bang, cinq personnages – trois hommes et deux femmes –s’aiment, s’affrontent, se déchirent.
Comme dans Une femme à sa fenêtre, roman de Pierre Drieu la Rochelle. les démons de la politique et du communisme planent au-dessus des êtres et ajoutent à la confusion des sentiments. Les dialogues rendent parfaitement la torpeur des ambiances coloniales ainsi que le rendez-vous historique manqué entre les peuples français et vietnamien – deux peuples qui étaient de toute évidence faits pour s’entendre et s’unir.
Jean-Kene van der klactsen
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